samedi 17 mars 2018

FLORILÈGE POÉTIQUE


Aimez-vous les uns, les autres…!!!!


Ça commence bien…!


***



CONTRIBUTION



«Chacun d'entre nous a l'occasion, le privilège d'apporter sa contribution en créant un monde qui soit bon pour tous. Voilà qui demandera du courage, de l'audace et du coeur. Voilà qui est bien plus radical qu'une révolution – c'est le début d'une transformation de la qualité de la vie sur notre planète. 

Vous avez le pouvoir de donner le coup d'envoi dont l'écho se répandra tout autour du monde.

Si ce n'est pas vous, qui ? 

Si ce n'est pas maintenant, quand ? 

Si ce n'est pas ici, oú ?


Ken Keyes 

***


DERNIER MATIN










 La vie s'est effacée.
Les océans achèvent lentement, de se vider.




Au loin, à l'horizon une cheminée qui fume.
Peut-être une maison où l'espoir se consume.
Une fenêtre ouverte,
Un dieu, assis, qui pleure                                                      
Sur la vie qui déserte ce monde, rempli d’horreur.  
     
Auteur Inconnu



***



L'INVITATION





Par Oriah Mountain Dreamer










Peu importe comment tu gagnes ta vie. Ce que je veux savoir, c'est l'objet de ce désir qui brûle en toi à t'en faire mal ; ce que je veux savoir, c'est si tu oses, ne serait-ce que rêver de réaliser le désir profond de ton coeur.



Peu importe l'âge que tu as. Je veux savoir si tu es prêt à risquer de

passer pour un fou, au nom de l'amour, au nom de tes rêves

secrets, au nom de la simple aventure d'être vivant.



Peu m'importe quelles planètes sont en conjonction avec ta lune.

Je veux savoir si tu as touché le centre de ta tristesse, si tu t'es ouvert
aux trahisons de la vie ou si tu t'es ratatiné, refermé de peur de
ressentir une douleur de plus. Je veux savoir si tu peux t'asseoir avec la douleur, la mienne ou la tienne, et rester là sans bouger, sans essayer de la cacher, de l'éviter ou de la travestir.

Je veux savoir si tu peux être un avec la joie, la mienne ou la tienne ; si tu peux danser sauvagement, laisser l'extase te remplir jusqu'au bout des doigts et des orteils sans nous prévenir constamment de faire attention, d'être réaliste sans nous rappeler à chaque seconde que l'être humain a des limites dont on doit tenir compte.

Peu importe que l'histoire que tu racontes soit vraie ou fausse.
Je veux savoir si tu es capable de décevoir quelqu'un pour rester fidèle à toi-même ; si tu peux supporter d'être accusé de trahison pour ne pas trahir ton âme ; si tu peux être sans foi et cependant digne de confiance.

Je veux savoir si tu peux continuer de voir la beauté même quand ce n'est pas très joli au jour le jour et si tu as choisi de nourrir ta vie à cette source.

Je veux savoir si tu peux vivre avec l'échec, le tien comme le mien, te tenir néanmoins au bord du lac et crier Ouiiiii ! à la pleine lune argentée

Peu importe où tu habites, combien d'argent tu as. Je veux savoir si tu peux te lever après une nuit de douleur et de désespoir, épuisé et meurtri, et faire ce qu'il faut pour tes enfants.

Peu importe qui tu connais, par quel chemin tu es venu ici. Je veux savoir si tu te tiendras au centre du feu avec moi sans chercher à t'en aller.

Peu importe ce que tu as étudié, où, avec qui. Je veux savoir ce qui te porte et te soutient à l'intérieur quand tout le reste s'est évanoui

Je veux savoir si tu peux être seul avec toi-même et si tu aimes vraiment ta propre compagnie dans les moments vides.


f


L’OUBLI

Qu'il est triste le jour où un être humain 
est absolument satisfait de lui-même,
de la manière dont il vit, 
des pensées qu'il abrite 
et des actions qu'il accomplit.

Qu'il est triste le jour où il cesse de frapper 
à la porte de son âme 
en désirant faire quelque chose de plus grand,
de plus large et de plus profond avec sa vie,
oubliant que c'est pour cela qu'il est né.
P. Brooks.


***


LARMES NUCLÉAIRES





Pour un chagrin d'amour, j'ai versé une larme
Pour la mort d'un ami, pleuré à chaudes larmes

Et pour la fin du monde
Pour la fonte des glaces
Pour la disparition
D'une espèce, d'une race



Pour le recul de la forêt
Et pour l'avancée du désert
L'eau potable qui disparaît
Pour le suicide humaniterre

Je m'effondre et je pleure
Je pleure de toute mon âme
Je pleure de tout mon coeur
Je pleure de toutes mes larmes

Je n'sais plus quand j'ai commencé
Et je n'arrête plus de pleurer



Valou


***



L’Éléphant


















C’est un éléphant qui marche

Dans un magasin de porcelaine

C’est une lumière qui jaillit

Dans un esprit paralysé
C’est une émotion qui surgit
Dans une vie monotone

C’est un éléphant qui marche
Dans un magasin de porcelaine
C’est un ouragan qui jaillit
Sur une plage limpide
C’est une spirale qui tournoie
Dans un univers scintillant

La pensée un jour
A fait son chemin
Tel un éléphant
Dans un magasin de porcelaine

Florence Wenker - 2006


***


Contrat de société tacite des gens qui dorment







1. J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants,



2. J’accepte d’être humilié ou exploité à condition qu’on me permette à mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,



3. J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,



4. J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elles prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients,


5. J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,

6. J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,

7. J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d’armes et faire tourner l’économie mondiale,

8. J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,

9. J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer,

10. J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,

11. J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront,

12. J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,

13. J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive,

14. J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures,

15. J’accepte que l’on mette au ban de la société les personnes âgées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet,

16. J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

17. J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète,

18. J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale,

19. J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,

20. J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence,

21. J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,

22. J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,

23. J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,

24. J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,

25. J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques,

26. J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,

27. J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine,

28. J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons des rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger,

29. J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,

30. J’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer,

31. J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,

32. J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez, 







33. J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.







Fait par amitié pour notre Terre. 




***


Extrait d’un dialogue dans le film Matrix

  • - Matrice...?

- Veux-tu savoir ce que c'est?... La Matrice est partout. Elle nous enveloppe, même dans cette pièce. Tu peux la voir quand tu regardes par la fenêtre, ou quand tu es devant la télévision. Tu sens sa présence quand tu vas travailler, quand tu vas à l'église, quand tu payes tes impôts. C'est le monde qui a été placé devant tes yeux pour te cacher la vérité.
- Quelle vérité?
- Que tu es un esclave Neo. Comme tout le monde, tu es né dans l'esclavage dans une prison que tu ne peux ni sentir, ni toucher. Une prison pour ton esprit... 

Morpheus:

La Matrice est un système, Neo.
Et ce système est notre ennemi.
Quand on est à l'intérieur que voit-on? Des hommes d'affaires, des professeurs, des avocats, des charpentiers...
En attendant, ils font partie de ce système.
Tu dois comprendre: ils ne supporteraient pas d'être débranchés. Certains sont si amorphes et tellement dépendants du système qu'ils se battraient pour le conserver. »



***



On nous avait dit.

Toujours plus de bien.
On nous avait dit ; travaillé, santé, congé payé, retraité.
Sécurité. 
On nous avait dit ; libéralisation de tout, pour tous, partout.
On nous avait promis l’immunité contre tout.
On nous avait dit ; santé, longévité, bientôt l’immortalité.
Liberté.
On nous avait dit ; à chacun ça société pour l’épanouissement de la personnalité.
On nous avait préparé deux mondes séparés, selon son degré d’humanité ;
Communauté-solidarité  –  individualité-opportunité, 
avec un mur pour ne pas les mélanger.
Légitimité.
On nous avait dit plus de pauvreté, plus d’iniquité, plus d’exclus ni d’exclusivisme
On nous avait dit pour l’humanité, demain la liberté.
On nous avais dit ...!!!   On nous a dit ...!!!   et nous y avons cru.
Réalité :
Plus de travail, congé pas payé, retraite avancée, insécurité, déprimé.
Plus de liberté, plus d’amour libre, finie l’immunité, seulement  HIV.
Protégé par des barbelés c’est le G8  qui a décidé. 
Fatalité.

Gérard Wenker


***


OTAGE

Maintenant que vous avez pris ma vie en otage, je n’ai…
Plus le droit de naître dans les conditions choisies par ma mère
Plus le choix entre le biberon plutôt que le téton
Plus le droit de choisir mon mode alimentaire
Plus le droit de choisir la médecine qui guérit.
Plus le droit de refuser, traitements  et médicaments.
Plus le droit de refuser de vivre
Plus le droit de partir selon mon désir
Pas le choix de choisir le véhicule pour le grand voyage,
Ni le paysage sous les nuages qui accueilleront mon image.
Vous avez pris ma vie en otage… 
Mais vous n’aurez pas mon âme.
G.W.

***




« L'homme qui se porte bien toute sa vie se guérit à chaque instant de ses maladies, à la façon d'un acrobate sur une corde raide qui rétablit constamment l'équilibre entre son côté droit et son côté gauche – qui peut être assimilé aux deux aspects de Yin et de Yang –. Tous les êtres naissent avec le merveilleux pouvoir de conserver leur équilibre physiologique en toutes circonstances internes ou externes, mais la recherche du plaisir et du pouvoir aveugle l'homme et le fait chuter .»



G.Ohsawa


***

Dans les Upanishads de la Bhagavad Gita le livre sacré de l’hindouisme il est écrit :

De Brahman, qui est le Soi, vient l’éther,
de l’éther vient l’air, de l’air vient le feu, du feu vient
l’eau, de l’eau vient la terre, de la terre la
végétation, de la végétation, la nourriture
et de la nourriture le corps de l’homme.
Le corps de l’homme, composé de
l’essence de la nourriture est l’enveloppe physique du Soi.
Toutes les créatures sont nées de la
nourriture et vivent de la nourriture et
après la mort, retournent à la nourriture. 
La nourriture est la cause principale. 
Elle est donc le médicament pour toutes les maladies du corps “.


***

Unique est la Vie.

Précaire, précieuse, heureuse.
Pénible, hasardeuse, malheureuse.
Incertaine est la Vie.

Éphémère, préservée ou gaspillée. 
Volée, gâchée. Envolée. 
Périlleuse est la Vie.

Ascendante et rayonnante.
Descendante et accablante. 
Changeante est la Vie

Idyllique et magnifique. 
Inique et terrifique.
Fugitive est la Vie.

Pas de Karma, ni d’au-delà.  
Pas de damnation ni de réincarnation.
Pas d’espoir de purgatoire.
Encore moins de paradis et d’enfer d’ou nul ne revient.



Éternelle est la Vie, qui vers l’infini s’enfuit.


Gérard Wenker


***

ORIGINE.

Un. Divin. Absolu. Inconnu.
Tao éternel sans nom. Néant sans limites inexistant.
Dans l’instant c’est le Temps, de nulle part c’est l’Espace.
Expansion Infinie. Contraction, fusion, c’est fini.
Centrifuge. Centripète. Spirale Universelle.
Énergie. Magnétique. Électrique. Atomique.
Mille milliards de galaxies. 
Des univers infinis. 
Pluie d’Étoiles. Météorites. Voie Lactée.
Froid interstellaire. Systèmes solaires. Énergie nucléaire.
Plasma brûlant, nuages ardents.
Miocène, tertiaire. Pléistocène, quaternaire.
Quatre mille millénaires, la Terre, mille millénaires la Mer.
La mer mère, le sel père. Soupe nourricière.
Quelques intermédiaires unicellulaires.
Périodes glaciaires, désert. Déluges, sécheresses.
Déjà les mammifères.
Lémurien. Hominien, Homo, Homo sapiens.
Homo Sapiens Sapiens. Homme pensant.
Fin du parcours, maintenant que je pense,
Je pense au retour.

Gérard Wenker

***


L’Adieu de l’Arbre.
Suite à l´ouragan Lothar du 25 décembre 1999 par Gérard Wenker.




Il y a des millions d’années, je recouvrais la totalité des continents d’un épais manteau de verdure, ma cime s’élançait à la conquête du ciel, mes racines s’enfonçaient profondément dans la terre, je dominais la planète entière, je suis Sylvestre.



Quelques millions d’années plus tard, je faillis disparaître devant le colossal appétit des immenses troupeaux de dinosaure et autres brontosaures, mais finalement mon obstination à mettre ma tête dans les nuages finit par l’emporter et à nouveau je régnais en maître sur le monde planétaire des végétaux.

Encore quelque millions d’années, et c’est la période glaciaire. Froid, gel, neige, me repoussent aux frontières du désert, là je me terre et ne fais plus le fier.

Avec l’aide du dieu solaire, après plusie   urs millénaires je finis par réapparaître, mais je n’étais plus le même, mon habit discret, maintenant est fait d’aiguilles et mes branches souples plient sous la neige. Associé au hêtre, j’étais prêt pour la reconquête, en un rien de temps plaines, coteaux et montagnes sont à nouveau mon domaine, et je peux contempler satisfait, des bords de mer au cercle polaire, cet océan vert.

Hélas, un nouveau danger me guettait, venu de lointains cousins africain, après avoir parcouru un long chemin, un être nu apparu. Au début je dus le protéger et tout partagé avec lui, le mettre à l’abri sous mes branches, le nourrir, le réchauffer, je le fis d’ailleurs si bien, qu’il se multiplia et pour se faire une place au soleil, en reconnaissance, me repoussa, me brûla, me scia, déboisa et finit par prendre ma place, l’ingrat.

Une nuit de décembre mit fin à mes espérances de renaissance, dans un ultime combat  contre le grand ouragan. Affaiblis, trahis, les survivants du royaume vert dans une dernière révérence se sont couchés pour ne plus se relever.

Maintenant je ne suis plus qu’un vieux roi déchu, mon royaume a disparu et c’est moi qui suis nu. 

Y aura-t-il  une action humanitaire pour mettre fin à mon triste destin ? sinon je vous dis Adieu.



L´Arbre

***


AINSI VA LA VIE


Un soir d'octobre allumez les bougies. 
Rentrer la terrasse.
Les frimas pointent leur nez

Novembre : encore des bougies
Les premières neiges
Regarder la télé

Décembre : les frimas toujours
Lumières sur la ville
Noël : Joie pour les uns
Frustration pour les autres

Janvier, la neige encore
Les jours s'étirent 

Février : vague de froid
Beaucoup de neige
Joies du ski pour les uns
Frustration pour les autres

Mars : Chaud/froid
Giboulées, premières douceurs
     
Avril : Giboulées encore
Premières feuilles, premières fleurs
N'ôte pas un fil dis le proverbe

Mai : Comme dit la chanson 
Il est de retour le joli mois de mai
Amis quels beaux jours
Tout sourit tout est gai
Fait ce qu’il te plaît

Juin : La nature c’est déployée
Premières chaleurs, 
premiers orages
Fin de l'école
Joie pour les uns
Frustration pour les autres

Juillet :
La chaleur encore 
la canicule parfois
Vacances :
Joie pour les uns
Frustration pour les autres
Août : Toujours la chaleur, 
quelques prémices d'automne
Bientôt la rentrée des classes
Joie pour les uns
Frustration pour les autres

Septembre : Ah la douceur de septembre
Les feuilles lentement changent de couleur
Septembre c'est mon préféré

Octobre c’est reparti :
Allumer les bougies...
C'est une danse, un carrousel que nous empruntons 70, 80, 90 fois. 
Parfois plus 
Parfois moins

Et puis s'en va.



Florence Wenker - 2013

***

TEMPS LIBRE.

Temps et Espace, surgit de l’Infini à l’aube de la création, ils sont les deux premiers enfants du Tao, mais comme le jour et la nuit ils ne peuvent jamais se manifester ensemble car ils sont le dos et la face de l’UN.

Plus nous allons vite plus l’espace et le temps diminue, lorsque nous sommes immobiles, alors espace et temps reprennent à nouveau toutes leurs immensités originelles.

Mais les infinités non maîtrisables font peurs, elles sont angoissantes.
C’est pourquoi l’Homme tel un Dieu de la mythologie a choisi de défier l’Infini et de capturer le Temps pour le domestiquer.

Au début il ne savait pas trop comment si prendre pour rattraper le Temps mais ces instincts ancestraux de prédateur et de chasseur lui on, rapidement donné la solution, séparer, isoler puis saisir des parcelles de Temps.

En premier il a fallu fabriqué des pièges à grand Temps, d’abord très sommaire mais subtil, un calendrier annuel, suivit du garde Temps, l’horloge solaire, puis plus compliqué, clepsydre, horloge à poids, pendule ou encore plus sophistiqué, montre et chronographe.

Le Temps pris a été rapidement divisé en tranche, d’abord des gros morceaux comme chez le boucher, années, 4 saisons, mois, jours, heures. Plus petit, minutes. Microscopique, secondes. Minuscule, nano-secondes, et hop brusquement, plus “le Temps “ le Temps avait disparut.
Non non je n’ai pas le temps ! je vous l’assure c’est impossible.

Fini la contemplation, fini la méditation, terminer les rêveries d’un promeneur solitaire, plus de petites siestes ou de grosse fatigue, somnoler en travaillant ou même mourir en dormant c’est plus possible tout ça c’est de la perte de Temps, et le Temps c’est de l’argent.


Maintenant que j’ai fait mon Temps et que je ne suis pas encore impotent j’ai retrouvé le Temps perdu, oui, oui je vous l’assure beaucoup de temps, du temps ancien, du temps paisible, du temps Libre



Maintenant que j’ai tout mon temps, que plus personne ne m’attend et que j’ai retrouvé le Temps, je peux vous le dire, il ne valait pas un franc, car seul l’instant est important.


Gérard Wenker.


***


On nous avait dit.

Toujours plus de bien.
On nous avait dit ; travaillé, santé, congé payé, retraité.
Sécurité. 
On nous avait dit ; libéralisation de tout, pour tous, partout.
On nous avait promis l’immunité contre tout.
On nous avait dit ; santé, longévité, bientôt l’immortalité.
Liberté.
On nous avait dit ; à chacun ça société pour l’épanouissement de la personnalité.
On nous avait préparé deux mondes séparés, selon son degré d’humanité ;
Communauté-solidarité  –  individualité-opportunité, 
avec un mur pour ne pas les mélanger.
Légitimité.
On nous avait dit plus de pauvreté, plus d’iniquité, plus d’exclus ni d’exclusivisme
On nous avait dit pour l’humanité, demain la liberté.
On nous avait dit ...!!!   On nous a dit ...!!!   et nous y avons cru.
Maintenant la réalité :
Plus de travail, congé pas payé, retraite avancée, insécurité, déprimé.
Plus de liberté, plus d’amour libre, finie l’immunité, seulement  HIV.
Protéger par des barbelés c’est le G8 ou tous est décidés. 
Fatalité.              G.W.



***


« Le monde entier est une scène, 
Acte II, scène VII de W. Shakespeare.

Hommes et femmes, tous n'y sont que des acteurs, 
Chacun fait ses entrées, chacun fait ses sorties, 
Et notre vie durant, nous jouons plusieurs rôles. 
C'est un drame en sept âges. D'abord, le tout petit, 
Piaulant et bavant aux bras de sa nourrice, 
Puis l'écolier qui pleurniche, avec son cartable, 
Et son teint bien lavé qu'il n'a que le matin. 
Il s'en va lambinant comme un colimaçon 
Du côté de l'école. Et puis c'est l'amoureux 
Aux longs soupirs de forge et sa ballade triste 
En l'honneur des sourcils parfaits de sa maîtresse.
Et puis le soldat, tout couvert de jurons 
Et de poils, comme une Panthère, querelleur. 
Poursuivant cette bulle d'air qu'on nomme la gloire, 
Il veille, l'arme au pied, sur sa réputation 
Et jusque sous la gueule en flammes du canon. 
Puis le juge, entouré de sa panse fourrée 
D'un bon chapon; œil dur et barbe formaliste, 
Plein de sages dictons, d'exemples familiers. 
Ainsi joue-t-il son rôle ... 
Le sixième âge porte un maigre pantalon, 
D'où sortent des pantoufles, 
Les lunettes au nez, le bissac au côté, 
Les hauts de chausse qu'il avait dans sa jeunesse 
Avec soin conservés, sont trop larges d'un monde 
Pour ses mollets ratatinés. 
Et sa voix qui jadis était forte et virile 
Revenant en fausset de l'enfance, module 
Un son siffleur. Et voici la scène finale 
Qui met un terme au cours de cette étrange histoire, 
Il redevient enfant, l'enfant qui vient de naître, 
Sans mémoire, sans dents, sans yeux, sans goût, sans rien. »


***






Regarder bien ! Parfois l’image est trompeuse.



***


TENDRESSE

Garder l’amour :
Lorsque l’on vieillit tous les deux
Lorsque les petits malaises sont de plus en plus lents à guérir
Lorsqu’on a moins de vitalité
Lorsqu’une maladie grave arrive
Lorsqu’on commence à s’approcher du lit, de moins en moins tard le soir
Lorsque l’on voit l’autre souffrir et qu’on est incapable de l’aider
Lorsque l’on voit un homme ou une femme soutenir l’autre, souffrant d’une maladie ou d’infirmité, lors d’une petite marche
Lorsqu’un des deux a de la peine
Lorsque la mémoire disparaît peu à peu
Lorsque la compréhension est plus lente
Lorsque les visiteurs se font de plus en plus rares
Lorsque l’on commence à espacer nos visites chez nos enfants, parents et amis mais que nos visites chez le médecin sont de plus en plus fréquentes
Lorsqu’on commence à être de plus en plus seuls tous les deux 
On est heureux d’avoir su conserver notre amour.


***


LAISSEZ-MOI PARTIR
(Prière amérindienne)










Quand je ne serai plus là, relâchez-moi,
Laissez-moi partir.









J'ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié.
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté.

Je vous remercie de l'amour que chacun vous m'avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur.

Je ne suis pas loin et la vie continue ...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai.
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là.
Et si vous écoutez votre cœur, vous éprouverez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai.

Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là, je ne dors pas,
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là. Je ne suis pas mort.
Je ne suis pas loin juste de l’autre côté du chemin.


***

UN BEAU JOUR



« Aujourd’hui serait un jour parfait pour mourir –ni trop chaud ni trop froid. Un jour pour laisser quelque chose qui subsiste derrière vous, qui s’attarde un peu…Un jour pour un homme qui a la chance d’arriver au bout de sa route. Pour un homme heureux comptant beaucoup d’amis. Il y a des jours moins favorables. Ils sont faits pour les hommes égoïstes et solitaires qui ont du mal à quitter cette terre. Mais je suppose que pour les Blancs n’importe quel jour est un mauvais jour pour mourir ».

Rencontre avec un  Sioux Lakotas


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Le Livre du Thé - OKAKURA KAKUZO -

Au cinquième chapitre, Luwuh décrit la méthode de faire le thé. Il proscrit tous les ingrédients à l'exception du sel. Il insiste aussi sur la question tant controversée du choix de l'eau et des degrés d'ébullition qu'elle doit avoir. D'après lui, l'eau de montagne est la meilleure, puis vient l'eau de rivière, et, enfin, l'eau de source ordinaire. 

Il y a trois états d'ébullition : le premier, lorsque les petites bulles pareilles à des yeux de poisson flottent à la surface de l'eau ; le second, lorsque les bulles sont comme des perles de cristal qui roulent dans une fontaine ; le troisième, lorsque les vagues bondissent furieusement dans la bouilloire. 

L'on fait rôtir le gâteau de thé devant le feu jusqu'à ce qu'il devienne tendre comme le bras d'un petit enfant, puis on le pulvérise entre deux feuilles de papier. L'on met le sel dans le premier bouillon, le thé dans le second ; dans le troisième, on verso une cuillère à pot d'eau froide pour fixer le thé et " rendre à l'eau sa jeunesse ". Puis on emplit les tasses et l'on boit. 

O nectar ! Les petites feuilles membraneuses restent suspendues comme des nuages écailleux dans un ciel serein où flottent comme des nénuphars blancs sur un étang d'émeraude. C'est d'un tel breuvage que parlait Lotung, le poète Tang, quand il disait : 

" La première tasse humecte ma lèvre et mon gosier, la seconde rompt ma solitude, la troisième pénètre dans mes entrailles et y remue des milliers d'idéographies étranges, la quatrième me procure une légère transpiration, et tout le mauvais de ma vie s'en va à travers mes pores ; à la cinquième tasse, je suis purifié ; la sixième m'emporte dans le royaume des immortels. La septième ! Ah ! la septième... mais je n'en puis boire davantage ! Je sens seulement le souffle du vent froid gonfler mes manches. Où est Horaisan ( le paradis chinois ) ? Ah ! laissez-moi monter sur cette douce brise et qu'elle m'y emporte ! "


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CITATIONS



* PROJETS

Si vous faites des projets pour un jour aimez-vous
Si vous faites des projets pour une année, semez .
Si vous faites des projets pour  dix ans, plantez des arbres.
Si vous faites des projets pour cent ans, dédiez-vous à l'éducation.
Si vous faites des projets pour plusieurs vies, consacrez-vous à l'Amour
Et, si vous envisagez des projets pour l'éternité, inventez la Vie.

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 L’orage se prépare tout le monde s’égare.
Garder bien le cap et ne douter pas,
un pas à gauche, un autre à droite, c’est ainsi  que l’on va tous droit.
G.O.

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*A 70 ans, vous n'êtes qu'un enfant, à 80 vous êtes à peine un adolescent, et à 90, si les ancêtres vous invitent à les rejoindre au paradis, demandez- leur d'attendre jusqu'à 100 ans, âge auquel vous reconsidérerez la question.






Quand les gros seront maigres, les maigres seront morts.







* Richard Bach (né en 1936), tirée de « Illusions ou le Messie récalcitrant » : « ce que la chenille appelle fin du Monde, le Maître l’appelle papillon ».

* Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est fort, plus il obéit.

Lever à six, dîner à dix. Souper à six, coucher à dix, font vivre dix fois dix.
« Victor Hugo »


*"Les êtres humains préfèrent souvent aller à leur perte plutôt que de changer leurs habitudes."
Léon Tolstoï?


*En ce qui me concerne, je n’ai pas d’autre choix que de me passionner pour le futur étant donné que je vais y passer le restant de mes jours.

*Konrad Lorenz disait avec beaucoup de pertinence : « Le chaînon manquant entre le singe et l'Homme, c'est nous ! »



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On doit créer tant que l’on est en vie…
Et tant que l’on a quelque chose à créer, on ne meurt pas.   G.O.


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L’enfant était assis aux pieds du sage et lui demanda: quelle est la différence entre les riches et les pauvres? L’homme lui répondit: “Regardes par la fenêtre, que vois-tu?”. L’enfant regarda et dit: “Je vois les autres, les gens qui passent”. Le sage enchaîna: “Et maintenant, regarde-toi dans le miroir, que vois-tu?”. L’enfant: “Je me vois moi-même”. Alors le sage lui dit: “Et bien la fenêtre et le miroir sont faits de la même matière, le verre. La seule différence est que lorsqu’on y ajoute une couche d’argent (le tain), on ne voit plus que soi-même.”




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KOAN

« Quel est le son d'une seule main qui applaudit ? »
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« J'éteins la lumière, où va-t-elle ?  »
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Si tu parviens 

Au sommet de la montagne 

Continue de monter 
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Le langage n’exprime pas les choses 

Les discours ne transmettent pas l’esprit 

Qui est ballotté par les mots se perd 
Qui stagne dans les phrases s’illusionne

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L'éternité c'est long, surtout vers la fin...

Woody Allen


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Qui sait si la vie n'est pas la mort et si ce n'est pas la mort que les hommes appellent la vie?

Euripide
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Quand d’un souffle jaloux la Parque meurtrière
Viendra de mon flambeau dissiper la lumière,
Si tu viens près de moi, sur mon lit de douleur
Ta présence pourra répandre des douceurs.
Pour apaiser l’effroi que cet instant réveille,
Que le son de ta voix flatte encore mon oreille,
Qu’autour de toi mes bras soient encore attachés,
Que tes yeux sur les miens soient encore penchés,
Que ta bouche se joigne à ma bouche expirante,
Que je tienne ta main dans ma main défaillante !

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*Cette année, j'ai pris la résolution d'arrêter de vieillir. J'ai même pas tenu une seconde, tu parles d'une volonté ! »

* L'Esprit saint se loge dans le vide laissé au sein du cœur quand les certitudes et les croyances ont été brûlées par la douleur de l'agonie de l’ego

* Plus le corps est faible, plus il commande ; plus il est fort, plus il obéit 

* Si tu veux le bonheur, crois, si tu veux la vérité, cherches. 

*Vis l'instant, laisses le temps à ceux qui  en manque.      g.w.

– Seuls ceux qui sont assez fous pour croire qu'ils peuvent changer le monde y parviennent.

*« Quand tu ne sais plus où tu vas. Tu t'arrêtes et tu regardes d'où tu viens. »

* Si vous deviez être victime de l'amertume, de l'ignorance, de la petitesse ou de l'insécurité des autres, rappelez-vous que ça pourrait être pire. Vous pourriez être eux!

*Docteur, si je ne fume pas, si je ne bois pas, si je ne fais pas d’excès sexuels, est-ce que vous pensez que je vivrais plus longtemps ?
Je ne puis pas vous affirmer que vous vivrez plus longtemps, mais la vie  vous paraîtra plus longue.

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Épitaphe :  Excuser pour la poussière


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Et pour terminer.

Plus j’apprends, moins j’ai envie de savoir






Gérard Wenker alias Blaise Le Wenk - mars 2018








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