samedi 19 août 2017

BLAISE SE MET À NU






Profil numérique Blaise Le Wenk.

Homme, senior, veuf, divorcé, remarié, retraité, santé, métaphysique, philosophe, Gaïa, macrobiotique, Genève, écrivain, liberté, connaissance, Facebook, Skype, Apple, Mac, libertaire, anarchiste, blog, informatique, ebook, ePub, Amazone, iTunes, Mac OS X, Google, iPad, iPhone, livres numériques, iBook, Tao, Allah, agronome, agriculture biologique, mondialiste, naturiste, aventuriste, et j’en passe…………   


Nu à l'Île du Levant en 1974


J’écris ce blog en 2017 à l’âge de 84 ans. J’ai eu 3 femmes dans ma vie, 4 enfants, et à l’heure actuelle ma descendance se compose de mes 3 filles, de 5 petits-enfants et 1 arrière petit-enfant du nom de Marley.     
  
Ah j’oubliais : hétéro, j’y tiens.
Né à Genève le 1er janvier 1933. 
Fils de Hélène et Georges-Aimé Wenker-Matteï.
Marié à Cléo depuis 40 ans.






😳


Généalogie de Blaise au 1er janvier 2018











1° – Mariage le 13-8-1955 avec Henriette Picot.  
Née le 10-7-1930 à Nantes
Fille d’un capitaine de la marine marchande, tué ainsi que sa femme lors du terrible bombardement de Nantes en 1943.
Henriette Décède le : 25-12-1968 à Genève (cancer)

Enfants :  Gwen 15-2-1956
                Gwendoline   1er avril 1957


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2° – Mariage avec Martina Krametz le 24 juillet 1970
née le 19 juillet 1950 à Maubeuge FR.
Divorce : 15 - 12 - 1978

Enfants : Alex — né le 30 mars 1970 clinique des Grangettes — GE
Décèdé le 17 mars 1989 – dans un accident de voiture
Céline – 24 mai 1976 clinique de Clermont- Fr.

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3° – Mariage avec Cléo Aubert de Beaumont le 19 mai 1982.
Naissance :  24 juillet 1940 à Genève. — Sans enfant.
(3èm arrière petite fille en ligne directe du Général Guillaume Henry Dufour)

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Petit-enfants de Blaise Le Wenk :
Christian — 31-10-1980 — fils de Noldine Quiblier
Apoline — 1er mai 1982 — fille de Noldine
Maya – 21 mai 1981 fille de Gwen et de Bruno
Edgar et Rose les enfants de Céline et Yvon Rhieder

Arrière-petit-fils – Marley fils d’Apoline.


😍😍😍


        Ah ! ces années merveilleuses de mon enfance où je croyais tout ce que l’on me disait ou tout ce qui m’entourait passaient à la moulinette du féerique, où les mots mensonges — vol — viol — crime — mort, n’avaient encore aucune signification, où le mot « maman » remplissait à lui seul l’univers de mes interrogations.

Que ce temps d’une conception immaculée du monde est court... et comme il disparaît rapidement au profit de l’incertaine réalité du bien et du mal.

Quelques années d’école et le voile se lève peu à peu sur la face cachée de toutes choses. Sur les règles de ce qui est permis ou défendu, sur l’ordre, sur la loi du plus fort ou du plus riche, sur l’injustice de la justice.

Encore quelques années et c’est la mort ou la disparition, ce qui est pareil, qui font leur apparition. Grand coup de poing au creux de l’estomac, souffle coupé ; maman est partie là haut, main levée, doigt pointé en direction du ciel ou... papa a quitté la maison et ne reviendra pas, ce qui est pareil.

Là, encore tout frais émoulu de la prime enfance, tout tendre, sans protection, sans indifférence, ça fait mal, mais on s’en remet.... enfin pas tous. Puis le temps fait son œuvre, on oublie ; on a 20 ans.

Ouf ! j’y suis arrivé à peu près entier, le monde, l’amour, les plaisirs ; me tendent les bras, la vie commence maintenant.
J’oubliais, encore un petit intermède « si tu veux être un homme, mon fils ». Il y a eu la première communion ou on t’a appris à aimer ton prochain, maintenant il a l’école militaire ou on va t’apprendre à le tuer et accessoirement à ne pas te faire tuer, toi.

Le problème c’est que chaque pays a son école à apprendre à tuer l’autre, et nous sommes toujours l’autre de quelqu’un. Alors là t’as intérêt à tomber sur une de ces rares périodes qu’on nomme PAIX, sinon il y a une grande malchance pour toi et pour des milliers d’autres... que nos 20 ans — amour, toujours, c’est pour la vie, etc. rime avec; à mort — fini — les carottes sont cuites.





Ou alors... si t’as vraiment du pot, comme moi, faut être né dans un pays neutre, comme la Suisse ou la Suède par exemple, mais c’est rare et nous sommes pas beaucoup à avoir cette chance.

Arrivé là... si tu y es arrivé !  La première partie de ta vie est passée, tu ne crois plus en rien, tu fais ce qu’on te dit « alignez couvert « et tu te couvres quand tu sors. Allez... un petit coup de chance quand même ; tu trouves l’amour, tu l’épouses, vous avez des enfants, t’as un bon boulot, de la « tune » ça roule... tout coule ; le bonheur quoi !.

Deuxième temps de la vie, l’âge adulte, t’es en plein dedans mon gars. T’as eu ta part de bonheur, stop ! ça suffit… il en faut pour tout le monde. Ta femme meurt d’un cancer, tu perds ; un enfant, ton boulot, la boule… au choix... – les quatre ?  – Tous en même temps ?  OK. Comme ça t’es tranquille pour un bout de temps, oui je sais il faudra bien une dizaine d’années pour s’en remettre. Lis les livres de Cyrulnik, il appelle ça « la résilience « ça peut aider, mais faut être quand même doué.

Je l’étais...
Enfin le grand Amour... je le tiens, je le serre, je l’épouse et.. Je le perds avec un enfant parti dans un amas de tôle pour faire bon poids. Mais maintenant j’ai la résilience, je m’en remets... au bout de 5 à 6 ans quand même.

Mon Dieu !  Un petit coup de main, j’ai bien payé, n’aurai-je pas le droit à ma part de chance, s’il te plaît, indique-moi le chemin du bonheur.

N’y aurait-il pas une autre voie ?  Pour une autre vie, dans un autre monde où on ne mourrait pas avant l’heure, où on ne serait pas malade, ou il n’y aurait pas de guerre, pas de famine, pas de profit, pas d’orphelin, pas de pauvre, pas d’accapareur, pas de pollueur, pas de menteur, pas de peur, pas de pleurs. Juste des fleurs et du bonheur.


🙏🙏🙏


MON PÈRE TOUT PUISSANT, JE T’…


Parlons maintenant de Tobias mon géniteur.

Antiquaire, libertaire, anarchiste. Pour le moment mes parents sont gérants du casino-théâtre de la cour Saint-Pierre à Genève. Ceux qui l’ont connu, ne sont plus là… je sais, je sais !

Mon père Tobias et le cadet d’une famille de 11 enfants. Eux, mes parents, en auront un, unique, fait rare à cette époque… moi Blaise-Basile. 

Les 11 enfants Le Wenk sont au dernier rang
Mariage de Tobias et Hélène

C’est quoi… ?  Ces prénoms insolites ?
Blaise : Blaise en référence à Blaise Cendrars, ami des parents de ma maman, à qui elle vouait une grande admiration.
Frédéric Louis Sauser alias Blaise Cendrars. 
La maison de mes grands-parents Matteï à La Chaux-de-Fonds jouxtait celle de Frédéric Louis Sauser, un écrivain plus connu sous le nom de Blaise Cendrars. C’est en 1925 qu’il écrit, « L’Or » les aventures, du général Sutter en Californie qui le rendra célèbre. La proximité avec la demeure de mes grands-parents Matteï laisse à penser que Cristina, ma grand-mère et fille de Sutter, a eu des contacts avec M.Sauser alias Cendrars et lui aura confié l’extraordinaire histoire de sa famille aux États-Unis d’Amérique. 

BLAISE CENDRARS

Basile pour Vassili = Basile en mémoire des origines hongroises de Stanislas mon grand-père.
Ma grand-mère maternelle Cristina est la fille de Johann Sutter né en 1803 qui a eu 5 enfants. Il laisse sa famille au soin de son frère en 1934, suite à la faillite de son entreprise et émigre aux États-Unis. 

JOHANN SUTTER

Après avoir pas mal bourlingué, Johann Sutter arrive en Californie en 1840, il obtient une concession de 20 000 hectares, au confluent des rivières American et Sacramento. Il développe à cet endroit un immense domaine agricole qu’il appelle « La Nouvelle-Helvétie ». (plus connu sous le nom de « Fort-Sutter ») . Lorsqu’en 1847, les États-Unis annexent la Californie, John Sutter possède 12 000 têtes de bétail (1000 porcs, 2 000 chevaux et 10 000 moutons) il emploie 150 personnes. Son domaine comprend également un atelier de tissage, une distillerie, un moulin et une tannerie. Sutter, a 44 ans, il est alors un des hommes les plus riches de Californie.
Le 24 janvier 1848 :
C’est alors qu’un événement vient tout bouleverser. James Wilson Marshall, un charpentier embauché par Johann Sutter pour la construction de la scierie, découvre de l’or sous quinze centimètres d’eau. Mi-mars, la découverte de l’or en Californie atteint San Francisco puis se répand dans tout le Pacifique. Le 19 août 1848, la nouvelle est annoncée à toute la côte Est. Le 5 décembre, le président fait part au congrès de la découverte de « fabuleuses mines d’or » en Californie. Le monde entier est alors au courant.
Sutter décide de vendre son fort et de se retirer un peu plus au nord, dans sa propriété de Hock Farm. C’est là qu’à partir de janvier 1850 viennent le rejoindre sa femme et 3 de ses plus jeunes enfants, après quinze années de séparation. 
La fille cadette de Sutter, Christina, restée en Europe s’est mariée entre-temps à un certain Ferenc Matteyaz, maître ciseleur hongrois. Elle habite désormais à La Chaux-de-Fonds en Suisse où son mari a créé un atelier de joaillier-ciseleur renommé, situé dans la grande avenue Léopold Robert de la cité horlogère suisse.
Le couple Matteyaz-Sutter qui possède maintenant la nationalité suisse sous le nom de Matteï a un fils en 1875 du nom de Stanislas. Stanislas se marie avec Caroline Cochet et déménage à Genève ou il crée une chapellerie. Ce sont mes grands-parents maternels, ils auront une unique fille, ma mère Hélène née en 1910 qui se marie avec Tobias Le Wenk en 1931.

Mariage de Tobias et de la belle Hélène ma mère .






Maman en 1944 à Huémoz - Suisse.














A SUIVRE :

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